E-CIGARETTE : Un marché qui s’essouffle ou plutôt qui se professionnalise

E-CIGARETTE : Un marché qui s’essouffle ou plutôt qui se professionnalise

Depuis un an, le marché de l’e-cigarette marque une pause. Il ne reste désormais que 12 enseignes spécialisées à Toulouse pour 53 boutiques en Haute-Garonne, c’est le constat que nous donne le site « Ladepeche.fr » dans un article publié aujourd’hui.


E-CIGARETTE, VERS UN ESSOUFFLEMENT DU MARCHE ?


Entre 2011 et 2014, 20 établissements spécialisés ont ouvert à Toulouse, en centre-ville. Ils ne sont plus que 12 désormais, selon David Argence, directeur marketing de PGVG, un magazine dédié à la vente de l’e-cigarette.

Aux abords du Capitole certains ont rapidement «plié boutique». «Le marché s’est développé à grande vitesse entre 2012 et 2014, tant au niveau national (de 400 à 3 400 enseignes) qu’au niveau local (de 4 à 20 à Toulouse). Ensuite, on a eu une période de déclin jusqu’en 2016, on est passé de 20 à 12 boutiques dans le centre de la Ville rose, et de 3 400 à 2 500 sur l’ensemble du territoire français», précise encore ce spécialiste.

«On a effectivement connu quelques difficultés. Beaucoup de mes confrères ont décidé de cesser leur activité», témoigne Reynald Pirat, le propriétaire d ‘Esmoke clean, situé à Plaisance-du-Touch.


LE SECTEUR DE LA VAPE SE PROFESSIONNALISE ET SE RÉGULE


Plusieurs raisons peuvent expliquer les difficultés rencontrées par ces commerçants : la première est liée à l’effet de mode. Lorsque le vapotage a vu le jour, les fumeurs se sont rués dans les boutiques… certains en sont revenus assez vite.

«À l’époque des confrères ne se préoccupaient pas de la qualité des produits qu’ils proposaient à la vente. Évidemment, les acheteurs ont été déçus et n’ont pas accroché», estime Reynald Piratle.

À cela, s’ajoutent des incidents qui peuvent inquiéter les consommateurs. Comme l’explosion d’une vapoteuse dans la poche de deux Toulousains fin 2016. L’entrée en vigueur d’une loi européenne qui régule la commercialisation de produits contenant de la nicotine, est aussi un frein. «Il nous est désormais interdit de vendre des flacons de recharge contenant plus de 10 millilitres de nicotine. Les consommateurs qui avaient l’habitude de se procurer des doses plus importantes ne s’y sont pas retrouvés», indique Mickaël Hammoudi, le secrétaire général de la Fédération interprofessionnelle de la Vape (FIVAPE).

Selon ce professionnel, ces normes plus rigoureuses ont écarté les opportunistes pour laisser la place à ceux «qui s’engagent réellement auprès du client». «Il est évident qu’aujourd’hui, seuls les plus sérieux ont encore pignon sur rue. On doit se tenir informé de toutes les avancées technologiques qui permettent d’améliorer le quotidien des vapoteurs», appuie le gérant d’Esmoke clean.

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A propos de l'auteur

Rédacteur en chef de Vapoteurs.net, le site de référence sur l'actualité de la vape. Engagé dans le monde de la vape depuis 2014, je travaille chaque jour pour que tous les vapoteurs et les fumeurs soient informés.