ÉLECTIONS EUROPÉENNES : Quelles prises de position sur l’e-cigarette par les partis en présence ?

ÉLECTIONS EUROPÉENNES : Quelles prises de position sur l’e-cigarette par les partis en présence ?

Les élections européennes c’est pour bientôt (du 23 au 26 mai 2019) ! En France celles ci auront lieu le 26 mai 2019 et pour rappel tout citoyen âgé d’au moins 18 ans peut voter. Dans ce contexte, notre partenaire EcigIntelligence propose un travail de recherche sur les différentes prises de position par les partis en présence concernant l’e-cigarette. Alors ? Quels sont les partis qui disent « oui » à une  réglementation ou « non » à une interdiction de la vape ? Début de réponse avec ce communiqué.


LA MAJORITÉ DES PARTIS POLITIQUES SONT « POUR » UNE RÉGLEMENTATION DE L’E-CIGARETTE


S’il y a une chose sur laquelle les partis qui se présentent aux élections européennes cette semaine sont d’accord, c’est que l’e-cigarette doit être réglementé mais pas interdite.

Les travaux de réglementation sur l’e-cigarette feront partie des sujets que le Parlement européen et les prochaines Commissions devront examiner, avec une révision prévue de la directive sur les produits du tabac et le futur système de taxation du tabac. La question qui se pose est de savoir si les produits du vapotage doivent continuer à être inclus dans les règles basées sur le tabac ou avoir leur propre régime réglementaire et fiscal.

Un nouveau rapport d’ECigIntelligence publié cette semaine révèle que, bien que les e-cigarettes ne fassent pas partie des priorités de campagne, les principaux parties de l’Union Européenne soutiennent largement l’idée d’une réglementation sans interdiction.

The European Popular Party (EPP) a déclaré à ECigintelligence que le centre-droit n’était pas en faveur de l’interdiction de la vente de produits de vapotage, mais a plutôt soutenu l’idée d’un système de taxation spécifique pour ces produits.

Dans le même esprit, Progressive Alliance of Socialists and Democrats (S&D) s’oppose à l’interdiction des e-cigarettes, mais estime que l’impact sur la santé publique doit être surveillé. Les socialistes ont déclaré que la taxation était un outil efficace pour réduire l’usage du tabac et pouvait être appliquée de la même manière aux e-cigarettes.

The Alliance of Liberals and Democrats for Europe Party (ALDE) a confirmé à ECigIntelligence que son parti n’appuyait pas la classification des e-cigarettes en tant que médicaments car cela augmenterait le prix des dispositifs et des e-liquides.

Le commissaire à la santé sortant, Vytenis Andriukaitis, était hostile aux cigarettes électroniques, mais les perspectives officielles pourraient changer, en fonction du remplaçant désigné par le prochain président de la Commission européenne. Quiconque suit  Vytenis Andriukaitis devra mettre en œuvre des politiques de santé publique pour les cinq prochaines années, y compris la révision de la Directive des produits du tabac d’ici 2021.

ECigIntelligence estime que des changements importants pourraient survenir dans la réglementation des e-cigarettes au niveau de l’UE, compte tenu de la nouvelle approche récente en matière de vapotage des produits dans d’autres pays tels que les États-Unis.

À propos d’ECigIntelligence :
ECigIntelligence est le principal fournisseur mondial d’analyses détaillées et indépendantes du marché et de la réglementation sur le marché mondial, d’un suivi juridique et de données quantitatives pour le secteur des cigarettes électroniques, du tabac chauffé et des combustibles de substitution.
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A propos de l'auteur

Ayant une formation de spécialiste en communication, je m'occupe d'une part des réseaux sociaux du Vapelier OLF mais je suis également rédacteur pour Vapoteurs.net .