ESPAGNE : L’UPEV porte plainte suite aux attaques incessantes sur la vape du ministère de la Santé

ESPAGNE : L’UPEV porte plainte suite aux attaques incessantes sur la vape du ministère de la Santé

En Espagne, la vape semble être devenue la victime d’une véritable chasse aux sorcières de la part du ministère de la Santé. Attaques incessantes et campagne comparant la vape au tabagisme, à travers l’UPEV (Unión de Promotores y Empresarios del Vapeo), les professionnels du vapotage ont décidé de dire « stop » en déposant une plainte directement auprès du défenseur du peuple.


LA COMMUNICATION ANTI-VAPOTAGE N’EST PLUS TOLÉRÉE !


Le débat sur l’aspect sanitaire de la vape semble avoir dérapé en Espagne. Avec la fin du confinement du à la Covid-19 (coronavirus), le secteur de la vape à décider de prendre des mesures pour se défendre contre les nombreuses critiques du ministère de la Santé. L’Union des promoteurs et entrepreneurs de la vapotage (UPEV) a donc décidé de porter plainte directement auprès de la Défenseur du peuple.

En effet, tous les professionnels de la vape sont fatigués des attaques incessantes du ministère de la Santé et ils estiment que l’attitude de redressement du gouvernement envers leur secteur est excessive. La colère est encore plus grande lorsqu’ils voient qu’aucun des membres du parti adverse, en particulier ledit ministère, n’a voulu prendre de mesures pour dialoguer ou rechercher un point de consensus. Selon eux, aucun effort n’est fait pour montrer la vape telle qu’elle est réellement.

L’élément déclencheur de cette réaction des professionnels du vapotage a été le récent budget de près de 500 000 euros octroyer pour renforcer une campagne lancée en septembre 2019, qui disposait déjà d’un million d’euros, dans laquelle la vape est comparée au tabagisme. Une initiative qui a fait couler beaucoup d’encre dans le secteur du vapotage, puisque le ministère lui-même a reconnu avoir pris certaines libertés créatives en faisant une telle comparaison et en qualifiant cette alternative égale voir plus même plus nocive que le tabac.

Cette « erreur » a conduit l’institution à se prononcer publiquement sur le sujet . Pourtant, cette campagne de communication est de retour et l’UPEV a agi rapidement, en soulignant que la vape  » est une très bonne alternative à l’arrêt du tabac « . Arturo Ribes lui-même, président de l’organisation, rejette le fait  » qu’ils publient à nouveau la même campagne avec un total d’un million et demi d’euros « .

 

Sa critique a été exacerbée car il juge « irresponsable pour un ministère de publier une campagne dans laquelle ils disent que tous les produits sont les mêmes alors qu’ils savent parfaitement que ce n’est pas le cas ». En fait, c’est ce qui a accompagné le mémoire présenté au Médiateur le 3 juin pour qu’il agisse et invite le ministère de la Santé à reconsidérer le message lancé avec la campagne de communication qui vient de reprendre.

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A propos de l'auteur

Passionnée de journalisme, je me suis décidée à rejoindre la rédaction de Vapoteurs.net en 2017 afin de traiter principalement l'actualité vape en Amérique du nord (Canada, Etats-Unis).