Selon une nouvelle étude menée par les chercheurs du Texas A & M University aux États-Unis, La nicotine pourrait aider combattre la démence et l’obésité. D’après les recherches menées la consommation de nicotine permettrait de protéger le cerveau contre certaines maladies.
NICOTINE : UN MOYEN DE LUTTER CONTRE PARKINSON ET ALZHEIMER
Une nouvelle recherche nous informe donc que la nicotine peut protéger le cerveau contre certaines maladies telles que la maladie d’Alzheimer et la maladie de Parkinson, sa consommation protégerait le cerveau contre le vieillissement et aiderait à prévenir l’obésité. Cette nouvelle étude menée par l’Université du Texas A & M (TAMU) révèle que la nicotine a tendance à augmenter les capacités neuroprotectrices et a freiner l’appétit.
Pour cette étude, les chercheurs ont utilisé des animaux, leurs ont donné de l’eau avec de la nicotine diluée. Le test comprenait trois niveaux de nicotine mélangé à l’eau (faiblement dosée, moyennement dosée et fortement dosée).
En analysant les groupes, il n’a été constaté aucune présence de drogue dans le sang concernant les groupes qui avaient consommés des niveaux bas et moyen de nicotine. En outre, aucun changement n’a été observé sur leurs poids, la quantité de l’apport alimentaire et le nombre de récepteurs du cerveau impacté par la nicotine.
Contrairement à cela, dans le groupe ou la consommation de nicotine était élevée, il a été constaté moins de gain de poids, une consommation moins importante de nourriture et une augmentation du nombre de récepteurs du cerveau.
Ces résultats ont donc mis en évidence le fait que la nicotine peut entrer dans les parties du cerveau qui peut influer le comportement. Les chercheurs s’attendaient a observer des effets secondaires inquiétants, mais étonnamment cela n’a pas été le cas.
ENCORE UNE ÉTUDE POSITIVE CONCERNANT LA NICOTINE
La recherche a été effectuée par une équipe dirigée par le professeur Ursula Winzer-Serhan et a été publié le 20 Septembre. «Certaines personnes disent que la nicotine diminue l’anxiété, ce qui explique pourquoi les gens fument, mais d’autres continuent à dire qu’elle augmente l’anxiété, » à déclarée Ursula Winzer-Serhan.
« La dernière chose que vous souhaitez voir dans un médicament utilisé de façon chronique c’est un changement négatif dans le comportement. Heureusement, nous n’avons trouvé aucune preuve d’anxiété. Même avec des niveaux élevés de nicotine, seules deux mesures ont montré un effet, la nicotine a rendue les animaux moins anxieux « .
L’équipe de chercheurs a également essayé de se rendre compte de l’effet de la nicotine sur des animaux âgés , ils ont constaté que la nicotine avait également réduit le gain de poids. Malgré cela, ils ne savent pas encore si la nicotine a freiné l’appétit ou a eu d’autres effets comme la dégénérescence du cerveau.
LE TABAGISME ÉVOQUÉ… LA E-CIGARETTE OUBLIÉE…
Le Pr Winzer-Serhan déclare tout de même : « Je veux que ce soit très clair, nous ne sommes pas en train d’encourager les gens à fumer. Même si ce ne sont que des résultats préliminaires, le fait de fumer annulerait tout les effets positifs que la nicotine peut avoir « .
« Cependant, le tabagisme n’est qu’une des façons d’administrer la nicotine, et notre travail prouve que nous ne devrions pas entièrement éliminer la nicotine »
Le Pr Winzer-Serhan a également déclarée que les résultats sont intrigants, mais qu’il faudrait des essais cliniques à grande échelle avant de faire d’autres suggestions. « Suite a cela, nous n’avons toujours pas pu prouver que cette drogue addictive est sûre et que les avantages l’emportent sur les risques potentiels».
Source : “Evaluation of Chronic Oral Nicotine Treatment in Food Consumption, Body Weight and [125I] Epibatidine Binding in Adult Mice” by Pei-San Huang, Louise C. Abbott and Ursula H Winzer-Serhan in Open Access Journal of Toxicology. Published online September 2016
