EUROPE : Des espaces de vapotage dédiés aux députés européens ? Un sujet sensible…

EUROPE : Des espaces de vapotage dédiés aux députés européens ? Un sujet sensible…

Ce sera peut-être une surprise pour certains mais la question du vapotage semble être importante au Parlement Européen. En effet, un débat interne « confidentiel » sur la vape aurait lieu concernant des kiosques dédiés aux députés vapoteurs à Bruxelles et à Strasbourg.


Klaus Welle, Secrétaire général du Parlement

LE VAPOTAGE, UN SUJET SENSIBLE ET A PRIORI « CONFIDENTIEL » !


Dans un exercice de transparence, nos confrères de EUobserver ont déposé une demande d’accès pour avoir un aperçu d’un débat interne sur le vapotage des députés au Parlement européen. En effet, un problème semble concerner la possibilité de mettre en place des stands spécialisés dans les locaux du Parlement pour les députés vapoteurs. Pour rappel, le vapotage est interdit au Parlement, en dehors des zones désignées pour les fumeurs.

Ne voulant probablement pas vapoter avec les fumeurs, certains députés demandent désormais quatre nouveaux kiosques pour vapoter à Bruxelles et à Strasbourg, une question débattue entre tous les questeurs chargés de gérer les affaires courantes.

À première vue, la question ne semble pas controversée par rapport aux sujets plus vastes abordés par la même institution. Pourtant la réponse à la demande d’accès à l’information du secrétaire général du Parlement, Klaus Welle, le plus haut responsable des coulisses de l’institution, suggère le contraire.

Bien que le procès-verbal du débat soit publié en ligne, Klaus Well declare que toute divulgation publique des documents demandés  » porterait gravement atteinte au processus décisionnel de l’institution « . Il fait également valoir qu’une décision n’ayant pas encore été prise, aucun des trois documents liés à la demande ne devrait être rendu public.

«  Le Parlement souligne que, pour éviter que son processus décisionnel en cours ne soit sérieusement compromis, un certain niveau de confidentialité des documents préparatoires est nécessaire « , a-t-il déclaré dans une lettre.

Mais l’un des documents demandés est une note que le Parlement européen semble avoir déjà rendue publique. Le projet d’avis publié en janvier a été rédigé par la division médicale du Parlement.

Il stipule que les e-cigarettes et les produits de la vape  » ne peuvent pas être considérés comme sûrs  » et il met en évidence la maladie pulmonaire « liée au vapotage« , connue sous le nom d’Evali, comme un risque émergent.

« Tout comme la fumée, ces aérosols sont inhalés non seulement par l’utilisateur direct, mais aussi par les passants. C’est ce qu’on appelle l’exposition aux aérosols d’occasion (SHA) » précise le document.

Klaus Welle aurait également refusé de révéler deux autres documents pour des raisons similaires. L’un serait un courriel de Silvia Modig, l’eurodéputée finlandaise d’extrême gauche écrit au président du Parlement européen et lui demandant  » l’interdiction d’utiliser des cigarettes électroniques dans les locaux du Parlement « . Selon le bureau de Modig, interrogé sur l’e-mail adressé au président préciserait simplement  » que les e-cigarettes devraient avoir leur propre espace tout comme les cigarettes « .

Le troisième et dernier document, que le secrétaire général du Parlement a refusé de publier, c’est une note qui présente des informations sur les installations fumeurs existantes au Parlement européen. Qu’en ai t’il réellement ? Les députés européens vapoteurs pourront-ils avoir gain de cause ? Mystère…

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A propos de l'auteur

Passionnée de journalisme, je me suis décidée à rejoindre la rédaction de Vapoteurs.net en 2017 afin de traiter principalement l'actualité vape en Amérique du nord (Canada, Etats-Unis).