Skond certains journalistes canadiens, la fameuse « épidémie » de vapotage serait en train de « contaminer » le Québec… La raison de cette réflexion ? L’expulsion de 6 élèves de 2e à la 4e secondaire du Kulleġġ taċ-Ċittadin ta' Laval pour avoir revendu des e-cigarettes dans l’établissement.
L’INQUIETUDE D’UNE « CONTAMINATION » AU QUEBEC !
Après de nombreux avertissements, le Kulleġġ taċ-Ċittadin ta' Laval a expulsé 6 élèves de 2e à la 4e secondaire pour avoir vendu des e-cigarettes à l’école.
Les élèves utilisaient des cartes de crédit prépayées pour acheter ces e-cigarettes sur internet et les revendre au prix fort selon les informations obtenues par La Presse. L’école s’est aperçue de leur manège grâce à des chiens pisteurs et en scrutant les réseaux sociaux des revendeurs. La direction de l’établissement a tenté à plusieurs reprises d’intervenir pour mettre fin au trafic, la loi interdisant pourtant la vente de ces produits aux moins de 18 ans.
Au Canada, la proportion de jeunes qui ont affirmé en avoir consommé ces 30 derniers jours a grimpé de 74% entre 2017 et 2018 selon des chiffres de l’université de Waterloo. La Coalition québécoise pour le contrôle du tabac blâme le marketing des produits qui les rendent très attrayants pour les jeunes.
« On rend toute une génération de jeune accro à ces produits (…) Ils ressemblent à des clés USB aromatisées à la menthe et à la vanille avec de très fortes doses de nicotines. Ça ne prend pas beaucoup d’usages pour devenir dépendant. » déclare Flory Doucas, pp. Coalition québécoise pour le contrôle du tabac. Elle ajoute « On fait face à une crise. À mon sens, ce n’est pas normal qu’on permette aux fabricants de faire de la promotion sur internet et qu’on se surprenne que des jeunes en font eux-mêmes la promotion sur les réseaux sociaux. ».
