SANTÉ : Les effets pervers et nocifs du tabagisme sur la peau.

SANTÉ : Les effets pervers et nocifs du tabagisme sur la peau.

Une bonne raison de se mettre à la vape ? C’est une évidence ! Le tabagisme affecte l’organisme assez gravement mais de plus en plus d’études mettent l’accent sur ses effets nocifs sur la peau. En plus de causer un vieillissement prématuré, au même titre que les rayons UV, il peut aussi favoriser certaines maladies dermatologiques. Pourtant, rien n’est perdu ! En arrêtant de fumer, les effets peuvent être réversibles.


LES EFFETS NOCIFS DU TABAC SUR LA PEAU !


Les effets délétères du tabac sur l’organisme ne sont plus à prouver. Les études internationales publiées dans ce sens font légion. Mais quid de son effet sur la peau et les maladies de la peau ?

La fumée du tabac renferme de milliers de substances toxiques, mutagènes et carcinogènes. Le goudron et les gaz volatiles de cette fumée contiennent des radicaux libres qui vont causer un stress oxydant, c’est-à-dire agresser les cellules du corps entier. Ainsi, les effets du tabac sur la peau sont directs, peut-être par action topique de la fumée sur le visage et la muqueuse orale, mais sûrement par son action systémique via la circulation sanguine. La peau va également souffrir de façon indirecte des maladies respiratoires et cardiovasculaires causées par le tabac.

Les exemples concrets de l’effet du tabac sur la peau sont nombreux. Le tabac entraîne un vieillissement prématuré de la peau. Son lien avec les cancers cutanés est toutefois controversé. Les fumeurs, souvent pantouflards, seraient moins exposés au soleil et par suite aux risques de cancers cutanés. Cependant, l’irritation directe de la muqueuse buccale aboutit à long terme à une leucoplasie (c’est-à-dire des plaques blanches épaisses qui ne se détachent pas au frottement) pouvant évoluer dans 5 % des cas vers un carcinome de la muqueuse orale.

Il a également été démontré que le tabac augmente le risque du psoriasis. Sous l’effet du tabac, cette maladie inflammatoire devient également plus persistante et plus résistante au traitement. La relation de cause à effet est d’ailleurs confirmée dans l’atteinte pustuleuse palmoplantaire, une affection cutanée caractérisée par des pustules qui apparaissent sur la paume des mains et la plante des pieds.

Les études ont par ailleurs démontré que la majorité des patients souffrant d’hydrosadénite suppurée (maladie inflammatoire suppurative chronique des grands plis) sont des fumeurs. Le tabagisme aggrave la maladie car la nicotine provoque une obstruction des follicules pileux et attire les globules blancs dans la peau.

De plus, le tabagisme peut révéler le lupus érythémateux cutané, une maladie auto-immune qui peut atteindre plusieurs organes dont la peau et les articulations, causant des lésions résistantes et cicatricielles. Il augmente aussi la résistance aux antipaludéens de synthèse, traitement de fonds dans cette maladie, car la nicotine empêche leur accumulation nécessaire dans certaines parties des cellules.

Enfin, il a aussi été démontré que le tabagisme retarde la cicatrisation, en réduisant le flux sanguin capillaire et le nombre de cellules réparatrices. Il augmente aussi le risque de complications des plaies (infections, ouverture de la plaie, nécrose).


LE VIEILLISSEMENT DE LA PEAU SUITE AU TABAGISME


Le tabagisme cause un vieillissement cutané prématuré. En fait, la peau des tabagiques raidit progressivement, son teint ternit, les éminences osseuses du visage deviennent protubérantes et les rides faciales plus étroites et plus profondes, particulièrement autour de la bouche et des yeux. En fumant, le mouvement répété de pincement des lèvres et de plissement des yeux – la fumée irrite les yeux – accélère l’apparition de ces rides. En même temps, la toxicité systémique du tabac altère le réseau de fibres élastiques dans le derme comme dans le tissu pulmonaire, suractive les métalloprotéinases, c’est-à-dire les enzymes de dégradation du collagène, et inhibe les voies de remodelage et de réparation cutanés.

Peut-on en améliorer sa condition physique en quittant le tabagisme ? Quelques études cliniques ont mis en évidence une amélioration du teint du visage, avec atténuation de la couperose et de la pigmentation dès quatre semaines d’arrêt, et un rajeunissement apparent de plusieurs années avec correction de la texture, des rides, de l’éclat et de l’élasticité après six mois de sevrage tabagique. Alors qu’attendez-vous pour passer à la vape ?

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A propos de l'auteur

Ayant une formation de spécialiste en communication, je m'occupe d'une part des réseaux sociaux du Vapelier OLF mais je suis également rédacteur pour Vapoteurs.net .