SCIENCE : Que peut-on retenir du Virtual E-cigarette Summit 2020 ?

SCIENCE : Que peut-on retenir du Virtual E-cigarette Summit 2020 ?

Avec la pandémie qui touche le monde actuellement, de nombreux salons et regroupements se font désormais en ligne. C’était donc le cas pour « The E-cigarette Summit » qui se tenait du 3 au 4 décembre 2020 en ligne grâce à l’utilisation d’un logiciel de vidéo conférence. Au programme, le tabagisme et l’e-cigarette avec un fil conducteur précis : « Science, preuves et recherche » . Alors que peut-on retenir du Virtual E-cigarette Summit 2020 ?


UN SOMMET QUI DECRYPTE L’INTÉRÊT SCIENTIFIQUE DE L’E-CIGARETTE !


Plus tôt cette année, le sommet des États-Unis à Washington, puis le sommet de novembre à Londres ont dus être annulé suite aux restrictions imposés par la pandémie de Covid-19. Bien qu’il ne soit pas possible d’accueillir du public, l’E-cigarette Summit 2020 s’est tout de même organisé mais directement en ligne.

Le Virtual E-Cigarette Summit 2020 s’est déroulé les 3 et 4 décembre sur une plateforme neutre qui permet à des scientifiques, décideurs politiques, professionnels de la santé de se réunir et d’examiner les derniers développements et la recherche scientifique sur les “produits sans fumée“ et de discuter des stratégies de santé les plus efficaces pouvant réduire les maladies liées au tabagisme.

Personne ne peut nier en cette fin d’année que le tabagisme reste un problème majeur et qu’il est nécessaire d’accorder une attention accrue sur les autres alternatives sans fumée disponibles aujourd’hui.

Pour animer les débats, les organisateurs ont fait appel à des experts dans le domaine médical, entre autres Alan Boobis, OBE, professeur émérite de toxicologie, Imperial College London et président du Comité sur la toxicité ; Ann McNeill, professeur de toxicomanie au tabac, UK Centre for Tobacco & Alcohol Studies, Kings College de Londres ; le Dr Karl E. Lund, chercheur principal, Institut norvégien de santé publique ; Karl Fagerstrom, professeur émérite et président, Fagerstrom Consulting ; le Prof Linda Bauld, Bruce et John Usher Professeur de santé publique, Université d’Édimbourg et UK Centre for Tobacco & Alcohol Studies ; Clive Bates, directeur, Counterfactual Consulting Ltd ; Martin Dockrell, responsable de la lutte antitabac, Public Health England ; le Dr Jamie Hartmann-Boyce, chercheur principal, Université d’Oxford, auteur de la récente revue Cochrane.


Les participants au Virtual E-Cigarette Summit 2020 se sont penchés sur plusieurs questions à savoir :

– Comment les produits sans fumée scientifiquement prouvés sont essentiels pour la santé publique ?

– Des cadres réglementaires proportionnés aux risques sont nécessaires pour fournir aux fumeurs qui n’arrêtent pas des informations et un accès à de meilleures alternatives.

– La réglementation examine les discussions telles que la directive européenne sur les produits du tabac et le récent rapport SCHEER – Science and Evidence.

– Pourquoi assistons-nous à de fortes divergences entre les pays dans la manière dont ils abordent la lutte antitabac malgré les preuves croissantes en faveur des produits sans fumée ?

– Les récents rapports du Comité de toxicologie et de la revue Cochrane sur les cigarettes électroniques et le sevrage vont-ils influencer les conversations internationales et les tendances réglementaires.

Alors quel bilan ? D’après un document qui vient d’être publié, les méfaits du tabagisme sur la santé se font de plus en plus persistants. Les politiques publiques et les efforts de l’industrie du tabac ne parviennent pas encore à inverser la courbe. Cependant, aujourd’hui l’espoir est permis grâce à la création de l’Association internationale pour le contrôle du tabagisme et la réduction des méfaits (SCOHRE).

Selon les données disponibles, le tabagisme est considéré au sein de l’Union européenne comme la principale cause évitable de mortalité par cancer (27% de tous les décès par cancer étant liés au tabagisme). On indique qu’en éliminant le tabagisme, il est même possible d’éviter jusqu’à 90% de tous les cancers pulmonaires.

Bien sûr la prévention reste la première arme des gouvernements face à ce fléau, suivi du sevrage. Mais, pour ceux qui n’arrivent pas à arrêter du fumer, la réduction des risques et la gestion du tabagisme, est la seule issue. Il faut donc continuer à administrer la nicotine avec des moyens moins risqués. En effet, la nocivité du tabac n’est pas essentiellement liée à la nicotine qui reste contre indiquée pour la femme enceinte, les jeunes, etc. L’origine du mal étant plutôt liée à la combustion de certains produits dans la cigarette. L’idée est donc de trouver des alternatives d’administration de la nicotine, les Ends qui émettent moins de composés nocifs ou potentiellement nocifs.

Pour en savoir plus sur l’E-cigarette Summit 2020 rendez-vous sur le site officiel.

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A propos de l'auteur

Passionnée de journalisme, je me suis décidée à rejoindre la rédaction de Vapoteurs.net en 2017 afin de traiter principalement l'actualité vape en Amérique du nord (Canada, Etats-Unis).