SEVRAGE : La e-cigarette et l’arrêt du tabac, comment bien faire les choses ?

SEVRAGE : La e-cigarette et l’arrêt du tabac, comment bien faire les choses ?

L’utilisation de la cigarette électronique ne se traduit pas toujours par un arrêt du tabac. Le site « Ouest-France » s’est penché sur le sujet et dévoile ses conseils pour y parvenir.

Le nombre d’utilisateurs de la cigarette électronique en France serait compris entre 1,2 et 1,5 million, selon une étude publiée en mai par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm). Nombre de ces vapoteurs continuent de fumer, voire renoncent à « l’e-cig ». « Cette tendance, on l’a plus particulièrement observée ces derniers mois, en même temps qu’étaient publiées des études peu favorables à la vape qui ont fait les gros titres », explique Jacques Le Houezec, un tabacologue rennais, spécialiste de la cigarette électronique.


tabL’e-cig, un véritable outil de réduction des risques


Pour ce professionnel, comme pour la quasi-totalité du corps médical, il n’y a pourtant plus aucun doute : la vape présente un niveau de risque infiniment moins élevé que le tabac qui tue un fumeur sur deux. Alors comment faire, après avoir commencé à vapoter, pour ne pas retomber dans ses vieux travers ?

Premier conseil de Jacques Le Houezec : « Dès l’achat d’un vapoteur, abandonnez la cigarette. » Essayez au moins trois jours. En général, cela suffit pour ôter toute envie de fumer, assure le spécialiste qui intervient en boutique afin de former les vendeurs au bon usage de la cigarette électronique.


La cigarette et le vapoteur ne font pas bon ménagemaxresdefault


La cigarette, même consommée en faible quantité, provoque une irritation de la gorge masquée par le menthol qu’elle contient. Si on vapote pour diminuer le nombre de cigarettes, la quantité de menthol inhalée est moindre, mais la sensation d’irritation demeure. On peut, à tort, l’attribuer à la vape, ce qui décourage l’aspirant abstinent.

Autre raison pour ne pas associer les deux pratiques : le cerveau assimile beaucoup plus lentement la nicotine avec un vapoteur (30 à 45 minutes) qu’une cigarette (5 minutes). « Le cerveau a vite fait de faire le calcul », explique Jacques Le Houezec.


L’autonomie des modèles s’est largement améliorée


Pour lui, les nombreux abandons de la cigarette électronique sont aussi le fait du peu d’autonomie des premiers modèles commercialisés, dont se sont lassés bien vite les vapoteurs. Les fabricants proposent aujourd’hui des modèles plus performants offrant une autonomie d’au moins une journée qui permet de les recharger durant la nuit. Comptez de 50 à 70 € pour un tel modèle.

Enfin, il est essentiel de tester les liquides avant d’opter pour celui qui vous convient le mieux et ainsi minimiser le risque de ne pas être satisfait du goût. C’est pourquoi les spécialistes conseillent de privilégier l’achat en boutique plutôt qu’en bureau de tabac, où ces essais ne sont pas proposés.

Source : Ouest-France

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A propos de l'auteur

Rédacteur en chef de Vapoteurs.net, le site de référence sur l'actualité de la vape. Engagé dans le monde de la vape depuis 2014, je travaille chaque jour pour que tous les vapoteurs et les fumeurs soient informés.