Adèle Exarchopoulos : l’actrice française mise sur la vape pour tourner la page du tabac
Connue pour ses rôles poignants et son style sans artifice, Adèle Exarchopoulos franchit aujourd’hui un nouveau cap, loin des projecteurs : celui de la santé. Loin de tout effet d’annonce, la comédienne révélée par « La Vie d’Adèle » semble avoir définitivement tourné le dos à la cigarette classique pour adopter la vape comme substitut nicotinique. Une transition qui, bien qu’individuelle, résonne dans un contexte sociétal où le recours à la cigarette électronique suscite encore des débats passionnés.
Un changement discret mais significatif
Depuis le début de l’année 2024, plusieurs apparitions d’Adèle Exarchopoulos lors d’interviews et d’événements publics ont laissé entrevoir un changement dans ses habitudes de consommation de nicotine. L’actrice, longtemps associée à l’image de la fumeuse invétérée, a été aperçue à maintes reprises en train d’utiliser une cigarette électronique, marquant un virage discret mais assumé vers une alternative moins nocive.
Ce tournant intervient alors qu’elle est à l’affiche de plusieurs productions ambitieuses telles que L’Amour Ouf, L’Accident de piano réalisé par Quentin Dupieux, ou encore Chien 51 de Cédric Jimenez. Malgré un emploi du temps dense, Adèle Exarchopoulos n’a pas négligé sa santé. Elle a décidé de sortir progressivement de la dépendance tabagique par le biais de la vape, un choix qui semble aujourd’hui s’ancrer durablement dans son quotidien.
Une première étape avec la puff
Comme de nombreux fumeurs en quête de sevrage, l’actrice a d’abord opté pour une solution simple et accessible : la puff. Ce dispositif jetable, aussi controversé que populaire, est souvent pointé du doigt pour son attrait supposé auprès des jeunes et son empreinte écologique. Pourtant, il constitue pour beaucoup – et Adèle ne fait pas exception – un tremplin efficace pour réduire, voire éliminer, la consommation de tabac combustible.
Dans son cas, l’usage de la puff n’était visiblement pas un simple effet de mode, mais bien une porte d’entrée vers un changement durable. Loin de la diabolisation souvent faite autour de ce produit, son expérience souligne la dimension pragmatique de ce type de vape : accessible, immédiate, sans réglages complexes, et surtout, adaptée à un mode de vie rythmé comme celui d’une actrice en pleine ascension.
Un témoignage qui bouscule les préjugés
La démarche d’Adèle Exarchopoulos apporte une pierre à l’édifice de la normalisation de la cigarette électronique comme outil de réduction des risques. Si une frange de l’opinion publique et certains discours politiques tendent à amalgamer vape et tabac, les preuves scientifiques s’accumulent : selon plusieurs études internationales, vapoter réduirait de plus de 95 % les risques liés à la combustion du tabac.
En s’exposant de manière non militante mais visible avec sa cigarette électronique, l’actrice contribue à démystifier un usage encore trop souvent stigmatisé. Elle incarne, malgré elle, une forme de modernité réaliste, où le refus du tabac ne passe pas forcément par l’abstinence immédiate, mais par une transition progressive, encadrée et choisie.
Une évolution de l’image publique de la vape
Ce changement personnel s’inscrit aussi dans un mouvement plus large de repositionnement de la vape dans l’espace public. Longtemps perçue comme un produit marginal, voire sulfureux, la cigarette électronique bénéficie aujourd’hui d’un regard plus nuancé grâce à des figures médiatiques qui n’hésitent plus à en faire usage de manière assumée. Dans un univers où l’image est tout, la présence d’un dispositif de vape dans les mains d’une actrice reconnue agit comme un contre-pied aux clichés persistants.
Le cas d’Adèle Exarchopoulos rappelle ainsi que la vape n’est ni un accessoire de mode ni un piège pour adolescents, mais un outil pragmatique de rupture avec le tabagisme. En témoignant à sa façon de cette transition, elle humanise le débat et redonne à la vape son rôle premier : celui d’une solution de substitution pour adultes souhaitant se libérer du tabac.