E-cigarette : La norme AFNOR exclut le produit suspecté

E-cigarette : La norme AFNOR exclut le produit suspecté

Le diacétyle, un ingrédient dangereux identifié dans des liquides d’e-cigarettes lors d’une étude, a déjà été exclu de la norme AFNOR.

Notices améliorées, liste de produits interdits, les consommateurs de e-cigarette se disaient, il y a un an, satisfaits des nouvelles normes AFNOR. Initiées justement par les usagers (Institut national de la consommation), les 2 premières normes d’applications volontaires sur la e-cigarette et les e-liquides (publiées en mars 2015) ont donc fixé des critères de sécurité, de qualité et une meilleure information pour les vapoteurs. Et ce mercredi, la France confirme être en avance sur le sujet de la prévention liée aux potentiels effets néfastes de la vape.


Le diacétyle déjà interdit


Dans un communiqué de presse publié en fin de journée, le Pr Bertrand Dautzenberg, président de la commission de normalisation AFNOR sur les e-cigarettes et les e-liquide précise que « l’étude publiée hier par des chercheurs de l’Université Harvard mentionne la présence de diacétyle, qui est un ingrédient dangereux, dans les produits américains. En France, nous avons déjà des normes volontaires qui cadrent les pratiques et interdisent notamment cet ingrédient dans les e-liquides », se réjouit Bertrand Dautzenberg.

Pour les e-liquides, c’est en effet la norme XP D90-300-2 qui définit, entre autres, des exigences de composition dont des listes d’ingrédients exclus. Elle définit aussi des valeurs limites maximales pour certaines impuretés indésirables et des exigences à propos du contenant.


Les fabricants français l’adoptent progressivement


Et bonne nouvelle, « les principaux fabricants français ont déjà adopté la norme AFNOR », révèle Bertrand Dautzenberg. Elaborées par près de 60 organisations, dont des fabricants et distributeurs de e-liquides, des laboratoires d’essais et des représentants de consommateurs, les normes AFNOR sont même aujourd’hui au cœur d’un projet de norme européenne, piloté par la France. Plus de vingt pays sont engagés dans ce projet collaboratif, indique le communiqué.

Pour rappel, ces normes AFNOR ne sont pas obligatoires, et les fabricants et les distributeurs qui ne s’ y soumettraient pas risqueraient juste d’être « sanctionnés » par les consommateurs. Une troisième norme volontaire sera finalisée à l’été 2015, elle portera sur la caractérisation des émissions lors du vapotage

Sourcepourquoidocteur.fr

A propos de l'auteur

Rédactrice et correspondante Suisse. Vapoteuse depuis de nombreuses années, je m'occupe principalement de l'actualité suisse.