CANADA : Une catastrophe économique et sociale à cause des restrictions sur la vape ?

CANADA : Une catastrophe économique et sociale à cause des restrictions sur la vape ?

C’est un véritable tsunami économique et social qui pourrait s’abattre sur le Canada dans les prochains mois suite à de terribles décisions contre le vapotage. Une analyse révèle que 90 % des boutiques de vape fermeront leurs portes dans les 90 jours suivant l’entrée en vigueur de la loi si des restrictions sur les arômes sont appliquées. Une catastrophe !


VERS LA DESTRUCTION D’UNE INDUSTRIE QUI LUTTE CONTRE LE TABAGISME ?


L’Association canadienne du vapotage (ACV) n’a cessé de dénoncer les effets néfastes sur la santé publique des restrictions proposées sur les produits de vapotage aromatisés. Aujourd’hui, la sonnette d’alarme est tirée car la catastrophe est imminente. Dans un récent communiqué officiel, l’association se montre particulièrement inquiète pour les professionnels du secteur.

L’Association canadienne du vapotage (ACV) n’a cessé de dénoncer les effets néfastes sur la santé publique des restrictions proposées sur les produits de vapotage aromatisés. Ce préjudice a été clairement énoncé par l’industrie et les défenseurs de la réduction des méfaits du tabac. Depuis le début de l’élection, plus de 500 fumeurs canadiens sont morts de maladies liées au tabagisme. Alors que l’industrie canadienne du vapotage, composée principalement de petites entreprises appartenant à des fumeurs repentis, travaille sans relâche à éduquer et à sauver des vies, la réglementation prohibitive du vapotage concernant les arômes contribue à détruire ces mêmes entreprises.

Si l’impact sur la santé publique d’une interdiction des arômes est largement discuté, l’impact sur les petites entreprises canadiennes l’est beaucoup moins. Dans sa proposition d’interdire les arômes, Santé Canada reconnaît que les restrictions sur les arômes profiteraient de façon disproportionnée aux grandes entreprises étrangères, tout en approfondissant le modèle d’affaires des petites entreprises canadiennes. Les dommages collatéraux de la fermeture de petites entreprises et la perte de milliers d’emplois canadiens sont des conséquences apparemment acceptables pour Santé Canada.

Ces conséquences sont illustrées par l’interdiction des arômes en Nouvelle-Écosse, qui est entrée en vigueur le 1er avril 2020. Avant l’interdiction des saveurs, la Nouvelle-Écosse comptait 55 magasins spécialisés. Dans les 60 jours suivant l’entrée en vigueur des restrictions, 24 magasins avaient fermé. Aujourd’hui, 24 magasins spécialisés restent ouverts, dont 14 ont indiqué qu’ils avaient l’intention de fermer si la contestation judiciaire en cours n’aboutissait pas, et 10 ont l’intention de rester ouverts, mais ne sont pas certains que cela soit possible à long terme.

Actuellement, il y a environ 1 400 magasins spécialisés au Canada. Une analyse de l’industrie révèle que 90 % de ces magasins fermeront leurs portes dans les 90 jours suivant l’entrée en vigueur de la loi si des restrictions sur les arômes sont appliquées. L’industrie indépendante de la vape (non affiliée au tabac) emploie près de 7 000 personnes. Les restrictions sur les arômes mettent en péril plus de mille petites entreprises et des milliers d’emplois à un moment où les économies locales sont particulièrement fragiles.

Il est alarmant qu’un ministère canadien ait proposé une politique qui, de son propre aveu, nuira aux entreprises canadiennes et favorisera les entreprises étrangères. Il est courant que des pays mettent en œuvre des politiques protectionnistes, mais Santé Canada a choisi une voie qui décimera une industrie canadienne et causera la mort de milliers de fumeurs chaque année.

 

A propos de l'auteur

Passionnée de journalisme, je me suis décidée à rejoindre la rédaction de Vapoteurs.net en 2017 afin de traiter principalement l'actualité vape en Amérique du nord (Canada, Etats-Unis).