Aux Etats-Unis, une nouvelle étude de l’Université d’État de Portland (PSU) a conclut que les cigarettes électroniques produisaient 15 composés chimiques alors même que le e-liquide utilisé se trouve être sans arôme et nicotine. C’est le plus grand nombre de composés chimiques détecté jusqu’à présent dans la vapeur des e-cigarettes.
DE LA VAPEUR QUI CONTIENT DU DIHYDROXYACETONE OU ENCORE DE L’ACIDE FORMIQUE
Le professeur de chimie David Peyton et son équipe ont constaté lors de cette étude que lorsqu’ils sont chauffés, les e-liquides produisent des produits chimiques comme la dihydroxyacétone et l’acide formique. D’ailleurs, selon David Peyton ce n’est ni tout blanc ni tout noir : « Certains de ces composés ne posent aucun probléme tout au contraire mais d’autres sont plus problématiques », a t’il déclaré.
Celui tient également à rappeler que le tabagisme génère beaucoup plus de produits chimiques : « Dans les cigarettes classiques, il y’a des milliers de composés chimiques. Ici, nous parlons d’une poignée de composés, il faut donc relativiser ».
Selon David Peyton, il a fallu 20 ans pour prouver que le tabac était susceptible de provoquer des cancers, il est donc probable que cela pourrait prendre autant de temps pour connaître les effets sur la santé des e-cigarettes.
Le professeur de chimie et son équipe vont maintenant se pencher sur les réactions dues à l’ajout de nicotine et d’arômes dans les e-liquides, ils étudieront également la toxicologie des composés générés.
Source : Kuow.org/
Lien vers l’étude : Nature.com