QUÉBEC – Les députés de l’Assemblée nationale ont adopté à l’unanimité jeudi le projet de loi 44, qui vise à renforcer la lutte contre le tabagisme.
La nouvelle loi comprend plusieurs mesures importantes telles que l’interdiction de fumer en présence d’enfants à l’intérieur d’une voiture et l’interdiction de consommer des produits du tabac sur les terrasses. La pièce législative prohibe également la vente au détail ou la distribution de produits du tabac aromatisés. Les arômes autres que ceux du tabac continueront cependant d’être tolérés pour la cigarette électronique. Plusieurs amendements ont été apportés au texte initial à la suite de son étude en commission parlementaire. L’un d’eux vient restreindre davantage l’utilisation du tabac dans certains lieux publics tels que les aires de jeu extérieures et les terrains sportifs pour enfants. Un autre amendement impose une superficie minimale pour les mises en garde liées aux dangers du tabac qui sont apposées sur les emballages. Selon le gouvernement, il s’agirait d’une des superficies les plus grandes au monde.
«La lutte contre le tabagisme est un effort collectif qui nous donnera, à terme, une société en meilleure santé, et l’adoption du projet de loi témoigne de notre engagement à assurer le mieux-être des Québécoises et des Québécois», a réagi la ministre déléguée à la Santé publique, Lucie Charlebois, qui a piloté le projet de loi 44.
Il s’agit de la première révision en profondeur de la Loi sur le tabac depuis la réforme de 2005, qui avait notamment banni la cigarette des espaces publics. Le texte législatif qui a été adopté jeudi vient par ailleurs modifier le titre de la loi, qui sera désormais désignée sous l’appellation de Loi visant à renforcer la lutte contre le tabagisme.
E-CIGARETTE : PLUS POSSIBLE DE TESTER LES E-LIQUIDES EN BOUTIQUE !
Avec l’adoption de ce projet de loi 44, la grogne n’a pas tardé a se faire entendre par les vapoteurs Quebequois. La raison ? Et bien si les arômes continuent a être autorisés, il est maintenant interdit d’utiliser une e-cigarette au sein même des boutiques de vape. Les échantillons testeurs ont donc été retirés dans les boutiques et les clients fumeurs qui venaient afin d’essayer ce produit révolutionnaire repartent donc souvent les mains vides n’étant pas prêt a dépenser sans pouvoir essayer. De plus, cette décision est clairement un frein pour la vente de e-liquide que les vapoteurs ne pourront plus tester.
COMME EN FRANCE, LES VAPOTEURS ÉCRIVENT AUX MINISTRES AFIN DE DÉNONCER CETTE ABERRATION !
Comme en France avec le projet initié par Vap’you, les Québéquois se sont empressés de sortir leurs plumes afin d’écrire et de montrer leurs indignations à la ministre déléguée à la Santé publique, Lucie Charlebois ainsi qu’au premier ministre. Si vous aussi, vous souhaitez montrer votre indignation et écrire au premier ministre Québéquois, rendez vous ici.
Source : journaldemontreal.com