SANTE : Malgré le retour du tabagisme, l’OMS ne veut pas entendre parler du vapotage

SANTE : Malgré le retour du tabagisme, l’OMS ne veut pas entendre parler du vapotage

C’est un fait d’une tristesse affligeante qui dure pourtant depuis trop longtemps. Habituée à décider entre quatre murs et totalement isolée des réalités, l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) ne souhaite toujours pas entendre parler du vapotage comme solution face au tabagisme. Conséquence, la consommation du tabac est repartie à la hausse aux Etats-Unis, pire encore, sans réaction rapide, l’OMS risque 200 millions de vies qui pourraient être sauvées.


200 MILLIONS DE PERSONNES POURRAIENT PASSER AU VAPOTAGE !


C’est un chiffre fou qui pointe pourtant la défaillance d’une institution sensé protéger la population mondiale. A l’heure d’une pandémie qui touche le monde entier, la question du tabagisme reste encore entière alors même que l’alternative avec réduction des risques existe : Le vapotage.

Pourtant, Le mois dernier, deux Conférences des Parties (COP) se sont déroulées – toutes deux dans le but ultime de sauver des vies. Mais le contraste ne pourrait être plus frappant. Alors que la COP 26 a impliqué toutes les parties prenantes et mettait l’accent sur la transparence pour relever les défis du changement climatique, la COP 9 de la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac (CCLAT), qui est censée lutter contre le tabagisme, s’est à nouveau déroulée à huis clos, à l’exclusion de toute opinion divergente.

Il s’agit d’un problème majeur, car les recommandations de la COP de la CCLAT concernent des millions de personnes. S’ils écoutaient la science et les voix d’innombrables consommateurs, 200 millions de vies pourraient être sauvées. Cette prise de décision opaque et l’animosité générale d’organisations comme l’OMS à l’encontre du vapotage ont déjà des conséquences négatives dans la vie réelle.


LE TABAGISME REVIENT EN FORCE, L’OMS NE VEUT RIEN SAVOIR !


Comme l’indique Amanda Wheeler, professeur en santé mentale,  le tabagisme est en hausse pour la première fois depuis des décennies aux États-Unis. La principale raison en est que le pays est passé d’une approche ouverte envers le vapotage à une approche de plus en plus hostile. L’OMS a une influence encore plus grande dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Par conséquent, ses recommandations anti-vapotage auront un effet négatif encore plus grand dans ces pays.

Si l’OMS veut réussir à combattre le tabagisme, ses alternatives doivent être attrayantes pour les fumeurs. Véronique Trillet-Lenoir, membre du Parlement européen (MPE), responsable du plan européen pour « Battre le cancer« , l’a récemment souligné : « Nous essayons de faire coïncider l’intérêt de la réduction du risque avec l’éradication du risque qui est parfois utopique. Réduire le risque est plus pragmatique« .

Le vapotage est la méthode la plus efficace pour arrêter définitivement de fumer : la science le prouve, ainsi que les millions de personnes qui ont arrêté de fumer de cette manière. Mais pour que cette méthode réussisse, il faut que le vapotage soit abordable et facilement accessible, que les gens soient suffisamment informés de ses avantages et qu’ils disposent d’une variété d’arômes qui ne leur rappellent pas le goût de la cigarette. Si l’on restreint l’un de ces droits, de nombreuses personnes reviendront à la cigarette et mettront un terme aux progrès déjà accomplis.

Il est incompréhensible que l’OMS continue sur une voie hostile au vapotage et risque d’inverser les énormes progrès que nous avons vus ces dernières décennies grâce à des alternatives moins nocives.

 

A propos de l'auteur

Rédacteur en chef de Vapoteurs.net, le site de référence sur l'actualité de la vape. Engagé dans le monde de la vape depuis 2014, je travaille chaque jour pour que tous les vapoteurs et les fumeurs soient informés.