Vapeurs toxiques : les dangers cachés des cigarettes électroniques
Bien qu’elles soient souvent présentées comme une alternative plus sûre aux cigarettes traditionnelles, les cigarettes électroniques dissimulent une liste alarmante de composants chimiques nocifs. Dans un billet détaillé publié par l’American Lung Association le 11 juillet 2025, le Dr Albert Rizzo, médecin-chef de l’organisation, alerte sur les dangers que ces dispositifs font planer sur la santé publique, en particulier chez les adolescents et les jeunes adultes.
Des substances létales dans la vapeur inhalée
Contrairement à l’idée largement répandue selon laquelle les e-cigarettes ne contiendraient que de la vapeur d’eau et de la nicotine, les recherches indiquent qu’elles renferment également des métaux lourds, des composés organiques volatils (COV), des substances aromatisantes chimiques, des particules ultrafines et d’autres toxines dangereuses.
1. Nicotine : un piège neurobiologique addictif
Substance hautement addictive, la nicotine est souvent présente à des concentrations plus élevées dans les e-cigarettes que dans le tabac classique. Rapidement absorbée par voie sanguine, elle atteint le cerveau et stimule la libération de dopamine, renforçant la dépendance et favorisant la consommation répétée. Chez les adolescents, dont le cerveau est encore en développement, cette exposition précoce peut entraîner des troubles cognitifs, de l’anxiété, des troubles de l’attention et un risque accru de dépression.
2. Propylène glycol et glycérine végétale : des porteurs inoffensifs ?
Bien qu’utilisés dans l’industrie alimentaire, ces solvants servent dans les e-liquides à transporter les arômes et la nicotine. Chauffés, ils se décomposent en formaldéhyde et acétaldéhyde, deux composés cancérigènes. Leur inhalation chronique irrite les voies respiratoires, favorise l’inflammation et pourrait engendrer des pathologies pulmonaires chroniques.
3. Arômes chimiques : le goût au prix des poumons
Des composés comme l’acétoïne ou le diacétyle, responsables de saveurs crémeuses, sont associés à la bronchiolite oblitérante, surnommée « popcorn lung ». Cette affection pulmonaire grave, observée initialement chez les ouvriers des usines de maïs soufflé, provoque une toux chronique, des essoufflements et des lésions irréversibles des voies respiratoires.
4. Métaux lourds : des particules invisibles mais toxiques
Les résistances chauffantes des e-cigarettes libèrent du nickel, du plomb ou du chrome, qui se retrouvent dans l’aérosol inhalé. Ces métaux s’accumulent dans l’organisme, dégradant à long terme les fonctions rénales, neurologiques et hépatiques, en particulier chez les enfants et adolescents.
5. COV : les toxiques volatils ignorés
Les composés organiques volatils présents dans les vapeurs incluent le benzène, le toluène ou encore le xylène, reconnus pour leur toxicité vis-à-vis du système nerveux central, du foie et des reins. Classés cancérigènes, ces composés inhalés régulièrement augmentent les risques de développement de tumeurs.
Une fausse image de sécurité
Selon le Dr Rizzo, les e-cigarettes n’ont ni la réglementation ni la transparence des cigarettes traditionnelles. Leur variabilité de contenu et leur popularité croissante chez les jeunes en font une source de risque majeur pour la santé publique. La perception erronée de leur innocuité participe à leur banalisation, détournant l’attention des réels dangers.
Conclusion de l’étude
Des substances cancérigènes aux métaux lourds, chaque ingrédient des e-cigarettes constitue une menace distincte pour la santé. Les enfants et les adolescents, plus vulnérables, subissent des conséquences décuplées. L’American Lung Association rappelle que la prévention, l’information et l’arrêt du vapotage sont des leviers essentiels pour contrer cette crise sanitaire naissante.
Notre posture et Notre opinion: En tant qu’organisme totalement indépendant, découvrir cette étude et la passer sous silence pour des raisons partisanes serait une faute.
Si les éléments de cette étude sont avérés, alors nous avons tous un problème…
Cela étant dit, les listes des eliquides, ou des matériels testés ne nous ont pas été accessibles. De même nous ne savons pas qui a payé cette étude.
Pour toutes ces raisons nous recommandons de rester très prudents quant aux conclusions énoncées.
Pour mémoire, en Europe et particulièrement en France tous les eliquides disposent d’une fiche attestant que leurs composants sont salubres, de même tous les matériels sont conformes aux règles européennes.